Voir plus
Voir moins

Plus de 200 colloques

Le congrès de l’Acfas qui se tiendra à l’UQAM en mai 2016 accueillera un nombre record de colloques.

Série

Acfas 2016

Par Marie-Claude Bourdon

18 novembre 2015 à 14 h 11

Mis à jour le 16 mai 2016 à 9 h 05

Les deux coprésidents du comité scientifique du 84e congrès de l’Association francophone pour le savoir – Acfas, qui se déroulera à l’UQAM du 9 au 13 mai 2016, sont satisfaits. La réponse à l’appel de propositions pour les colloques, qui se terminait le 2 novembre dernier, a été excellente. «Il y a eu plus de 250 demandes, dont 40% proviennent des chercheurs de l’UQAM», précise le vice-doyen à la recherche de la Faculté des sciences humaines, Joseph-Yvon Thériault, qui copréside le comité avec le doyen de la Faculté des sciences, Luc-Alain Giraldeau. «On devrait donc aisément dépasser le nombre de 208 colloques tenus à McGill en 2006, qui a été le plus gros congrès jusqu’à maintenant.»

Pour des raisons pratiques évidentes, les éditions du congrès se tenant à Montréal attirent toujours un plus grand nombre de colloques que ceux organisés en région. Et l’Acfas prend de l’ampleur. «En 20 ans, le nombre de colloques a doublé», souligne Joseph Yvon Thériault. L’édition de 1994, tenue à l’UQAM, ne regroupait que 110 colloques. Dix ans plus tard, en 2004, le dernier congrès de l’Acfas à se tenir à l’UQAM comptait déjà 199 colloques.

Cette expansion reflète l’évolution de la recherche universitaire, croit celui qui est aussi professeur au Département de sociologie et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en mondialisation, citoyenneté et démocratie. «Dans les années 1970 et 1980, l’Acfas regroupait surtout des colloques d’associations disciplinaires, dit-il. Aujourd’hui, on voit beaucoup plus de colloques interdisciplinaires.»

Comme c’est le cas chaque année, on enregistre plus de propositions dans les sections consacrées aux lettres, arts et sciences humaines, aux sciences sociales et à l’éducation que dans les deux sections dédiées aux sciences de la santé et aux sciences naturelles, mathématiques et génie. Une déception pour le doyen de la Faculté des sciences.

«L’Association a pourtant été fondée, au départ, par des gens en sciences naturelles», dit Luc-Alain Giraldeau, soulignant que «l’Acfas est le gros congrès scientifique en français dans le monde». Selon le doyen, «il est important d’avoir des forums où l’on peut se parler entre scientifiques en français, entre autres pour se mettre d’accord sur des questions de vocabulaire».

Le congrès de l’Acfas attire de plus en plus de participants venant de l’extérieur du Québec, observe Joseph Yvon Thériault. «Les Français ont découvert qu’il était possible de présenter une communication scientifique en français à l’extérieur de la France», dit-il, ajoutant que ces derniers sont encouragés à le faire par les organismes subventionnaires, qui accordent des points aux chercheurs qui diffusent leurs résultats à l’étranger.

Évaluation des propositions

C’est l’université hôtesse qui a la charge d’évaluer les propositions de colloques et de communications libres (pour les communications libres, la date limite de dépôt est le 23 novembre à 23h59). «Pour chacune des six sections du congrès, un responsable a été nommé, qui chapeaute un sous-comité composé de sept ou huit personnes, explique Joseph Yvon Thériault. Ce sont les membres de ces comités, qui regroupent en tout une cinquantaine de personnes, qui sont responsables d’évaluer les propositions que nous recevons.»

Les résultats de l’appel de propositions pour les colloques seront connus le 7 décembre. En réalité, peu sont rejetées. «Les propositions de colloques, qui émanent dans plusieurs cas de groupes ou de centres de recherche, sont très sérieuses, mentionne Joseph Yvon Thériault, et celles qui sont écartées le sont souvent pour des raisons techniques. Par exemple, il ne faut pas, selon les règles de l’Acfas, que plus de 40% des conférenciers pressentis proviennent de la même université ou institution.»

Le travail des évaluateurs, toutefois, ne se limite pas à accepter ou refuser une proposition. «Ils peuvent donner leur avis en suggérant l’ajout d’une dimension au colloque, par exemple», illustre le coprésident du comité scientifique.

Le congrès de l’Acfas est souvent le lieu où les jeunes chercheurs présentent leurs travaux pour la première fois. Il permet aussi de faire rayonner les résultats de la recherche auprès d’un public plus large. «Beaucoup de médias sont présents», note Luc-Alain Giraldeau.

Que l’on pense à l’université comme un lieu de rencontre entre le milieu universitaire et la ville, entre Montréal et la région ou entre Montréal et la francophonie, «Points de rencontre», le thème retenu cette année, colle bien à la réalité de l’UQAM. De l’avis des deux coprésidents du comité scientifique, le congrès sera, en tout cas, «une belle occasion de visibilité pour l’UQAM».

Communications libres: dernière chance

La date limite de dépôt des propositions pour les communications libres est le lundi 23 novembre 2015 à 23h59.

Pour plus de renseignements sur les règlements et formulaires: Appel de propositions. On peut également communiquer avec l’équipe du congrès de l’Acfas à l’adresse acfas@acfas.ca ou avec les organisateurs du congrès de l’Acfas à l’UQAM à acfas2016@uqam.ca