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Meilleure affiche en écologie microbienne

La doctorante Isabelle Laforest-Lapointe est primée lors d’un symposium en Suisse.

Par Jean-François Ducharme

3 août 2015 à 15 h 08

Mis à jour le 7 juin 2022 à 10 h 25

Isabelle Laforest-Lapointe.

Isabelle Laforest-Lapointe, étudiante au doctorat en biologie, a remporté le prix de la meilleure affiche lors du 10e Symposium international sur la microbiologie de la phyllosphère, qui avait lieu à Ascona, en Suisse, du 19 au 23 juillet derniers. La microbiologie de la phyllosphère est l’étude des communautés microbiennes qui se retrouvent sur la surface des feuilles des plantes, un habitat estimé à plus de 400 millions de kilomètres carrés.

Dans le cadre de son doctorat, l’étudiante s’intéresse aux microbes présents sur les arbres en forêt tempérée, à l’influence de ces microbes sur leur arbre hôte ainsi qu’aux différences entre les microbes de la forêt et ceux de la ville. Son étude d’écologie microbienne ratisse différentes régions du Québec – Abitibi, Estrie, Outaouais, Bas-Saint-Laurent – et s’étend sur quatre mois, de mai à août. «Mon affiche a attiré beaucoup d’intérêt, puisqu’il s’agit de l’une des premières études qui tentent de comprendre la variation des microbes entre les différentes espèces d’arbre-hôte, selon leur position géographique et la période de l’année», explique-t-elle.

Ce symposium, qui a lieu tous les cinq ans depuis 1970, a permis de regrouper plus de 70 chercheurs de différents domaines – microbiologie, écologie, physique, bioinformatique – qui ont tous un intérêt pour l’aspect invisible microbien des surfaces des plantes. «L’étude de la phyllosphère est cruciale dans le domaine de la sécurité alimentaire, notamment, car plusieurs pathogènes comme les salmonelles ou la bactérie E. coli peuvent se trouver sur la laitue ou les épinards, souligne Isabelle Laforest-Lapointe. Plusieurs groupes de recherche tentent d’ailleurs de minimiser les risques de présence de ces pathogènes en testant différentes conditions de culture.»