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Frontières en mutation

L’UQAM accueille le congrès de la Société québécoise de science politique.

9 mai 2017 à 15 h 05

Mis à jour le 16 janvier 2018 à 15 h 01

Policiers hongrois surveillant une clôture de barbelés à la frontière entre la Serbie et la Hongrie, en septembre 2016. Photo: Istock

Mouvements migratoires, libéralisation des flux de marchandises et de capitaux, paradis fiscaux, nouvelles fractures socio-économiques, propagande haineuse sur Internet… Ces phénomènes complexes, qui forcent les États à repenser leurs stratégies et leurs politiques, seront au centre des discussions lors du 55e congrès annuel de la Société québécoise de science politique (SQSP), qui se tiendra au Cœur des sciences (175, avenue du Président-Kennedy), du 17 au 19 mai prochains. Les professeurs du Département de science politique Michèle Rioux, Marc Chevrier, Carolle Simard et Anne-Marie Gingras comptent parmi les principaux organisateurs du congrès.

Ayant pour thème Flux et Frontières. Réponses politiques et identitaires, cet événement accueillera aussi le 7e congrès international des associations francophones de science politique. Celui-ci réunira des chercheurs du Québec, de la France, de la Belgique, de la Suisse et du Luxembourg.

Élisabeth Vallet, professeure associée au Département de géographie et directrice scientifique de la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques, présentera l’une des quatre grandes conférences: «La tentation du mur ou comment les murs frontaliers ont envahi les relations internationales». Au cours de la dernière année, l’Autriche, la Slovénie, l’Estonie, la Hongrie, le Kenya et la Tunisie ont annoncé la construction de murs ou de barrières le long de leurs frontières, tandis que la Bulgarie, l’Arabie saoudite et la Turquie ont opté pour la rénovation de ceux qu’elles ont déjà érigés.

La professeure Michèle Rioux, présidente de la SQSP et directrice du Centre d’étude sur l’intégration et la mondialisation, présidera deux tables rondes, l’une intitulée «Flux et frontières: perspectives des présidences des associations francophones de science politique», et l’autre, «Mondialisation et démondialisation». Sa collègue Anne-Marie Gingras présidera pour sa part la table ronde ayant pour thème «Les élections présidentielles françaises: recomposition du paysage politique ou virage fondamental ?».

Quelque 32 panels seront regroupés autour des sections thématiques suivantes: Flux de personnes et migration; Commerce, capitaux et régulation; Identité, mouvements sociaux et transnationaux; Institutions et politiques publiques; Amérique Latine; Frontières de la science politique.