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Une recrue à surveiller

Par Pierre-Etienne Caza

30 novembre 2009 à 0 h 11

Mis à jour le 17 avril 2015 à 15 h 04

L’équipe féminine de basketball des Citadins a remporté son premier match de la saison par la marque de 76 à 51 face aux Martlets de McGill, le 13 novembre dernier, au Centre sportif. La meilleure pointeuse des Citadins fut la recrue Émie Simard. «Tout s’est bien déroulé et j’ai adoré l’ambiance au Centre sportif», confie la grande joueuse de 20 ans, qui a récolté 19 points lors de ce match. Meilleure marqueuse de la ligue collégiale AAA l’an dernier, la nouvelle venue est heureuse de faire partie de l’équipe et vise les championnats canadiens, rien de moins.

À son deuxième match, contre Laval, Émie Simard n’a toutefois récolté que quatre points. «Son physique lui avait permis de s’imposer contre McGill, mais ce fut plus difficile contre Laval», constate son entraîneur, Jacques Verschuere, qui ne s’en fait pas trop. «Elle saura s’ajuster et poursuivre son apprentissage», ajoute-t-il.

Un niveau relevé

«La différence avec le niveau collégial, c’est que toutes les adversaires sont très bonnes et le niveau de jeu est plus relevé», analyse la principale intéressée, qui a commencé à jouer au basketball au Collège Saint-Paul, à Varennes, à la suggestion de son professeur d’éducation physique.

La pratique du basket est rapidement devenue une histoire d’amitié et de dépassement. «Pendant les cinq années du secondaire, l’équipe était composée du même groupe de filles et notre entraîneur nous poussait à nous dépasser, se rappelle-t-elle. De mon côté, j’ai tout de suite aimé apprendre les différentes techniques et les stratégies de jeu.»

Au Collège Édouard-Montpetit, où son entraîneur était Dany Vincent, l’assistant-entraîneur des Citadins, Émie Simard a été élue à deux reprises sur la première équipe d’étoiles de la ligue collégiale AAA. «Sa capacité à marquer des points, aussi bien près du panier qu’en périphérie, nous plaisait et répondait à un besoin au sein de notre équipe, souligne Jacques Verschuere. Il était évident qu’elle allait faire partie des partantes très rapidement et jouer environ 20 minutes par match. Mais il fallait d’abord et avant tout que le milieu d’études lui convienne, comme c’est le cas pour toutes les joueuses que nous recrutons.»

Une bourse décisive

«J’ai choisi l’UQAM à la fois pour mon programme d’études et pour le basket, car l’équipe est compétitive et a de bonnes chances de participer aux championnats canadiens», avoue Émie, qui s’est inscrite au baccalauréat en gestion du tourisme et de l’hôtellerie et qui rêve de gérer un jour son propre restaurant. L’obtention d’une bourse d’études de la Coop UQAM, couvrant la totalité de ses frais de scolarité pour ses études de premier cycle, a aussi joué dans sa décision.

Son intégration au sein de l’équipe des Citadins s’est bien déroulée. «Nous avons une bonne chimie, et je dois maintenant faire ma place sur le terrain», dit-elle. Parions qu’elle ne mettra pas beaucoup de temps à faire parler d’elle et à enchanter les partisans des Citadins.