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L’UQAM lance une Chaire de recherche pour enrayer et prévenir l’homophobie

21 novembre 2011 à 20 h 11

Mis à jour le 25 novembre 2011 à 16 h 11

Claude Corbo, recteur, Steve Foster, président-directeur général du Conseil québécois des gais et lesbiennes, Line Chamberland, titulaire de la nouvelle chaire, Jean Charest, premier ministre du Québec, et Jean-Marc Fournier, ministre de la Justice, Procureur général et ministre responsable de la lutte contre l’homophobie. Photo : Denis Bernier.L’UQAM crée une nouvelle Chaire de recherche sur l’homophobie, la première Chaire permanente sur cet enjeu en Amérique du Nord. Le lancement s’est déroulé aujourd’hui en présence du Premier ministre du Québec, Jean Charest, du ministre de la Justice, Procureur général et ministre responsable de la lutte contre l’homophobie, Jean-Marc Fournier, du président-directeur général du Conseil québécois des gais et lesbiennes, Steve Foster, et du recteur de l’UQAM, Claude Corbo.

Dirigée par la professeure Line Chamberland, du Département de sexologie, les travaux de cette Chaire permettront une meilleure connaissance des caractéristiques propres aux différentes minorités sexuelles et des problèmes particuliers vécus par ces personnes dans divers milieux. Une meilleure compréhension de la résistance à la diversité sexuelle contribuera à renforcer l’efficacité des campagnes de sensibilisation.

Axes de recherche de la Chaire

Comptant sur l’appui du ministère de la Justice, partenaire principal de la Chaire, la professeure Chamberland et son équipe analyseront les processus de marginalisation ou de discrimination des minorités sexuelles et leurs effets psychosociaux sur les gais, les lesbiennes ainsi que les personnes bisexuelles, transsexuelles et transgenres. Leurs réflexions porteront également sur les besoins de ces communautés, de même que sur l’évaluation des programmes et des politiques pour lutter contre l’homophobie dans les écoles, les milieux de travail et les services de santé.

Des partenaires engagés

En plus du ministère de la Justice, la Chaire compte sur l’appui de donateurs et travaille avec des organisations qui croient en sa mission. Elle poursuit également sa recherche active de partenaires qui lui permettront de jouer son rôle de production et de transfert des connaissances auprès des communautés concernées. L’appui du ministère et de tous les partenaires est essentiel pour engager une équipe de chercheurs autour de la Chaire, tout en créant la confiance que ses travaux auront un impact sur la lutte contre l’homophobie.

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On peut lire le reportage Non à l’homophobie !, publié dans la plus récente édition du magazine Inter- de l’UQAM.