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Un rapport publié par l’UNESCO

Gaëtan Tremblay a cosigné un rapport sur les sociétés du savoir.

9 décembre 2013 à 11 h 12

Mis à jour le 17 septembre 2014 à 19 h 09

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Le professeur associé Gaëtan Tremblay. Photo: Jean-François Leblanc.

Gaëtan Tremblay, professeur associé à l’École des médias est le cosignataire, avec le professeur Robin Mansell, de la London School of Economics and Political Science, du rapport intitulé Renouveler la vision des sociétés du savoir pour la paix et le développement. Publié par l’UNESCO et remis aux représentants des 195 pays membres lors de la dernière assemblée générale de l’organisme, en novembre 2013, ce rapport, dont la version originale est en anglais, sera bientôt traduit en arabe, en chinois, en espagnol, en portugais et en russe.

Les deux auteurs appellent l’UNESCO à renouveler sa vision des sociétés du savoir. «Il est essentiel de rappeler que les sociétés du savoir sont liées au développement humain, et non pas seulement à l’innovation technologique et à ses effets, écrivent-ils. Dans ce rapport, nous accordons toute notre attention à la liberté d’expression et à la liberté d’information, à l’accès universel à l’information et au savoir, à l’éducation de qualité pour tous et au respect de la diversité linguistique et culturelle. Nous soulignons le rôle clé des processus d’apprentissage et de formation, des initiatives en provenance de la base et de la participation des parties prenantes, ainsi que des politique visant à établir un juste équilibre entre les intérêts publics et privés.»

Les professeurs Tremblay et Mansell insistent sur le fait que l’accès universel à l’information est une condition essentielle mais non suffisante de l’édification de sociétés du savoir pour la paix et le développement durable. En effet, écrivent-ils, «l’accès au savoir, c’est beaucoup plus que l’accès aux TIC ou à l’information numérique. Le savoir renvoie à l’apprentissage dans des contextes d’éducation formelle ou informelle et il s’acquiert par l’expérience. Le savoir est un moyen d’atteindre des objectifs sociaux ou économiques. Il est essentiel à la socialisation culturelle, à la participation politique et à l’intégration aux marchés. Il est aussi le chemin qui mène à l’émancipation individuelle et collective et doit être valorisé pour lui-même.»

Dans leur rapport, les auteurs présentent neuf grandes lignes directrices concernant la stratégie de l’UNESCO sur les sociétés du savoir. Une version numérique du rapport est disponible à l’adresse suivante: http://unesdoc.unesco.org/images/0022/002245/224541f.pdf