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Suivez le guide!

Le Guide de présentation des mémoires et des thèses, en version électronique, est un nouvel outil convivial.

Par Pierre-Etienne Caza

3 octobre 2013 à 9 h 10

Mis à jour le 17 septembre 2014 à 19 h 09

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Lynda Gadoury, directrice générale du Service des bibliothèques, Diane Demers, vice-rectrice aux Études et à la vie étudiante, et Patricia Black, responsable du groupe de travail sur le Guide de présentation des mémoires et des thèses. Photo: Denis Bernier.

Le lancement officiel du Guide de présentation des mémoires et des thèses avait lieu le 2 octobre à la bibliothèque centrale. «L’UQAM est la première université au Québec à offrir un guide institutionnel offert uniquement en version électronique», a souligné avec fierté Diane Demers.

C’est au début de l’année 2012 que la vice-rectrice aux Études et à la vie étudiante a donné le mandat au Service des bibliothèques de créer un groupe de travail pour développer un nouveau guide institutionnel en ligne répondant aux besoins des facultés. Dirigé par Patricia Black, alors cadre-conseil au Service des bibliothèques et aujourd’hui retraitée, le groupe était composé de représentants de chaque faculté, délégués par les vice-doyens à la recherche.

Du papier au web

Depuis 1993, les étudiants de l’UQAM pouvaient s’appuyer sur les recommandations du Guide de présentation des mémoires et des thèses réalisé par Chantal Bouthat, du Décanat des études avancées et de la recherche. «Ce document était uniquement disponible en version imprimée, les étudiants devaient donc l’acheter ou le consulter à la bibliothèque», rappelle Patricia Black, qui a été bibliothécaire de 1983 à 2004, avant d’occuper des postes de cadre jusqu’à sa retraite, plus tôt cette année.

En 1999, le Service des bibliothèques a conçu un premier outil en ligne, InfoSphère, qui contenait une section sur la façon de citer ses sources, basée sur les méthodes expliquées dans le guide de Mme Bouthat. «Même avec cet outil, le nombre de demandes ne cessait d’augmenter, notamment en raison de l’avènement de nouvelles sources électroniques, poursuit Patricia Black. Certains départements ou facultés avaient même commencé à développer des documents sur leur site Web. Il y avait donc autant de règles que de départements. Pour aider les étudiants à s’y retrouver, il fallait s’entendre sur une norme commune.»

Un site rempli de ressources

Les membres du groupe de travail y sont parvenus de belle façon. Réalisé par le Service de l’audiovisuel, le site est convivial. Il comporte deux sections principales, l’une portant sur la façon de présenter le texte d’un mémoire ou d’une thèse, et l’autre sur la manière de citer ses sources. «C’est un guide qui s’adresse principalement aux enseignants et aux étudiants de cycles supérieurs, note Patricia Black. Mais il constitue également un excellent outil de référence pour toute personne, même au premier cycle, qui doit rédiger un travail de recherche.»

La section sur le texte présente les parties du travail de recherche – pages liminaires, corps du document et autres parties (annexes, appendices, bibliographie, etc.) – ainsi que des indications concernant la mise en page et les éléments typographiques propres au texte (alignement, interligne, pagination, etc.). «Le guide de Chantal Bouthat offrait des modèles de pages, par exemple pour la page titre, la bibliographie, etc. Nous avons conservé cette idée et les utilisateurs du site peuvent visualiser des exemples concrets», explique Patricia Black.

Le modèle de présentation des références préconisé dans le nouveau guide est basé sur une adaptation canadienne-française de l’une des normes bibliographiques les plus couramment utilisées dans plusieurs facultés : celle de la 6e édition du manuel de l’American Psychological Association (APA). «La méthode choisie pour citer ses sources découle souvent d’une tradition ou d’une “culture” disciplinaire, précise toutefois Patricia Black. Nous avons bien pris soin d’indiquer que l’étudiant doit vérifier auprès de son programme ou, le cas échéant, auprès de la directrice ou du directeur de mémoire ou de thèse, si une méthode en particulier est exigée ou privilégiée.»

Un énorme travail a été réalisé dans cette section, qui recense 233 types de ressources! Tout y est, des  actes de colloque aux wikis, en passant par une vidéocassette, un site Web, un rapport gouvernemental et toute la panoplie imaginable de cartes géographiques. Comme il s’agit d’un outil virtuel, le site est appelé à évoluer si de nouveaux types de sources apparaissent. Pour tester le moteur de recherche, nous y avons tapé «Facebook». L’entrée «Message sur Facebook» y figure! En revanche, Instagram n’a pas encore fait son entrée… mais Twitter oui!

Le site renferme aussi des sous-sections portant sur les règles de ponctuation et de typographie, sur les règles s’appliquant aux références dans le texte et sur les références dans les notes de bas de page.

Il comporte également une section sur les logiciels de gestion bibliographique tels que EndNote, Zotero, Mendeley et BibTeX. «Ceux-ci sont appréciés des étudiants, car ils facilitent l’insertion des citations dans un document et automatisent la création des bibliographies selon le style bibliographique choisi: le style UQAM ou les normes que recommandent certains éditeurs de revues savantes, par exemple», note Patricia Black.

Les artisans du site ont exploité au maximum les possibilités hypertexte. Chaque section comporte son lot d’hyperliens qui donnent accès à d’autres ressources tout aussi utiles.

C’est désormais Anne Bourgeois, directrice de la Bibliothèque des sciences de l’éducation, qui s’occupe du nouveau site. «J’ai fait partie du groupe qui a créé le guide et maintenant je fais partie de ceux qui l’utilisent», conclut en riant Patricia Black, étudiante au certificat en psychologie depuis cet automne.