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Boursiers Fulbright

Le professeur Frédérick Gagnon et le diplômé Étienne Chénier-Laflèche poursuivront des recherches aux États-Unis.

20 août 2014 à 14 h 08

Mis à jour le 7 juin 2022 à 12 h 14

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L’UQAM compte deux boursiers Fulbright pour l’année 2014-2015. Il s’agit du professeur Frédérick Gagnon, du Département de science politique, et du diplômé Étienne Chénier-Laflèche.

Le programme binational Fulbright est l’un des plus prestigieux programmes d’échanges universitaires. Soutenu par le ministère canadien des Affaires étrangères et du Commerce international, le Département d’État du gouvernement des États-Unis et un grand nombre de partenaires des secteurs publics et privés, il vise à améliorer la compréhension mutuelle entre les peuples canadien et américain en fournissant un soutien à des étudiants diplômés, des membres de facultés, des professionnels et des chercheurs indépendants. Les boursiers peuvent mener des recherches, donner des conférences ou participer à des programmes universitaires formels dans leur pays d’accueil.

Frédérick Gagnon

Frédérick Gagnon, qui est également directeur de l’Observatoire sur les États-Unis de la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques, est l’un des 12 chercheurs/professeurs canadiens qui bénéficieront d’une bourse Fulbright Canada de 30 000 dollars US pour l’année 2014-2015. «J’ai été sélectionné pour occuper deux postes pendant ma sabbatique, explique le professeur. À l’automne, je serai titulaire de la Chaire de recherche sur les relations Québec – États-Unis à l’Institute on Québec Studies de l’Université de New York – Plattsburgh. À l’hiver 2015, je serai chercheur Fulbright au Canadian Studies Program de l’Université de Californie – Berkeley, où je serai également boursier John A. Sproul.»

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Frédérick Gagnon

Le professeur Gagnon travaillera à deux projets de recherche pendant cette année sabbatique. «À l’automne, je suivrai de près les élections américaines de mi-mandat afin d’évaluer leur impact sur la société américaine, mais également sur les relations entre le Québec et les États-Unis, souligne-t-il. Fait intéressant à noter, l’Université de New York à Plattsburgh est située dans la 21e circonscription de New York, où a lieu une course très serrée pour le siège de représentant de cette circonscription à la Chambre des représentants à Washington D.C. La course oppose le démocrate Aaron Woolf à la républicaine Élise Stefanik. Je ferai des entretiens avec les candidats, leurs conseillers et leurs bénévoles pour évaluer les positions des deux candidats sur des enjeux importants pour le Québec – sécurité frontalière, commerce, emploi, tourisme, etc. En novembre, je donnerai une conférence à l’Université de New York, à Plattsburgh, sur les élections américaines de 2014 et leur impact sur les relations Québec – États-Unis.»

Son année sabbatique et ses séjours à Plattsburgh et Berkeley lui permettront de lancer un nouveau projet de recherche sur ce qu’il appelle les “innovateurs et innovatrices électorales aux États-Unis”, ces personnes qui ont changé les façons de mener des campagnes électorales dans l’histoire des États-Unis.

Étienne Chénier-Laflèche

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Étienne Chénier-Laflèche

Diplômé du baccalauréat en relations internationales et droit international (2009) et du baccalauréat en droit (2013), Étienne Chénier-Laflèche s’est particulièrement distingué par son implication et par l’obtention de plusieurs prix et distinctions. Il était membre de l’équipe de l’UQAM qui a participé à l’édition 2010 du Concours de plaidoirie en droit international Charles-Rousseau. Il a également été Brian D. Tittemore Fellow à la Commission interaméricaine des droits de l’homme et a reçu la bourse d’excellence de la Faculté de science politique et de droit de l’UQAM ainsi que le prix de la meilleure rédaction pour la catégorie 1er cycle de l’Association québécoise de droit comparé, avec Emily Misola Richard.

Étienne Chénier-Laflèche a été auxiliaire juridique à la Cour suprême du Canada auprès du juge Richard Wagner. Il poursuit actuellement des études à la maîtrise en International Legal Studies à la New York University. Il y étudie les droits internationaux de la personne, plus particulièrement les dispositions liées à l’obtention du statut de réfugiés au Canada et aux États-Unis. En plus de la bourse Fulbright de 15 000 dollars US, il a remporté récemment la bourse d’excellence Mackenzie King, d’une valeur de 10 000 dollars, destinée aux étudiants de cycles supérieurs, ainsi que la bourse Arthur T. Vanderbilt (50 000 dollars).