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Stéphane Gilot à la Biennale de La Havane

Le professeur de l’École des arts visuels et médiatiques présente une installation architecturale et sonore.

22 mai 2015 à 15 h 05

Mis à jour le 5 juin 2015 à 15 h 06

Pièce pour cinq interprètes, lumière rose et silence/ Arrivée au Bacardi, mine de plomb et crayon de couleur sur papier, 21 x 28 cm, 2015.Stéphane Gilot

L’installation architecturale et sonore Pièce pour cinq interprètes, lumière rose et silence du professeur et diplômé de l’École des arts visuels et médiatiques Stéphane Gilot (M.A. arts visuels et médiatiques, 2006) est exposée dans le cadre de la 12e édition de la Biennale de La Havane, à Cuba, du 22 mai au 22 juin prochain. L’œuvre, qui répond au thème choisi, «Entre l’idée et l’expérience», a été sélectionnée par Jorge Fernandez Torres, directeur et commissaire en chef de l’événement.

Initialement présentée à l’espace projet pfoac221 de la galerie Pierre-François Ouellette art contemporain de Montréal, au printemps 2014, l’œuvre immersive et polysensorielle de Stéphane Gilot, «à mi-chemin entre un bunkeur et une cellule méditative», est pourvue d’un dispositif et d’un traitement sonore mettant sous tension les notions d’intériorité et d’extériorité. L’installation, qui a été conçue en collaboration avec la critique, historienne de l’art et commissaire indépendante Ariane de Blois (B.A. communication; M.A. études des arts, 05), a été modulée spécifiquement pour sa présentation à la Biennale.

Parmi les artistes de renommée internationale qui exposent lors de l’événement, on retrouve Daniel Buren, Eduardo Kac, Anish Kapoor, Joseph Kosuth, Anri Sala, Tino Sehgal et Mary Sibande.

Originaire de Belgique, Stéphane Gilot s’intéresse aux diverses formes d’utopie et de dystopie, à l’architecture, aux structures sociales, à la cosmologie et à l’épistémologie. Artiste multidisciplinaire, il développe par l’intermédiaire de l’installation, de la vidéo, de maquettes et du dessin une réflexion sur la notion de «mondes». Le professeur a exposé ses œuvres dans plusieurs galeries et musées, à l’étranger, au Canada et au Québec, entre autres à la Galerie de l’UQAM et au Musée national des beaux-arts du Québec, en 2012, au Musée d’art contemporain de Montréal lors de la Triennale québécoise en 2008, et dans le cadre de l’exposition Smile Machines durant la Transmédiale de Berlin, en 2006. Les installations Multiversité/Métacampus et La cité performative, acquises par le Musée national des beaux-arts du Québec, ont fait l’objet d’un ouvrage illustré, fruit d’une collaboration entre la Galerie de l’UQAM et le Musée.