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Outils, formations et conseils

Les bibliothèques de l’UQAM multiplient les initiatives pour favoriser la réussite des étudiants.

Par Pierre-Etienne Caza

16 février 2017 à 9 h 02

Mis à jour le 7 juin 2022 à 10 h 23

Les étudiants qui se présentent à la Clinique techno en début de trimestre peuvent configurer en quelques minutes leur appareil mobile (ordinateur, tablette, téléphone) pour utiliser le réseau sans fil, accéder aux ressources électroniques de l’université et imprimer sur le campus. Photo: Nathalie St-Pierre

Les bibliothèques universitaires doivent s’adapter à plusieurs défis, dont le principal est sans doute de rejoindre les étudiants qui ne se déplacent plus physiquement en leurs murs. La solution? Aller à la rencontre de ces étudiants! À l’automne 2016, le Service des bibliothèques, le Service aux utilisateurs des systèmes d’information (SUSI) et le Service de l’audiovisuel ont uni leurs ressources et mis en place une nouvelle Clinique techno. Durant les deux premières semaines du trimestre, les étudiants pouvaient se présenter à l’entrée de deux pavillons et, en quelques minutes, configurer leur appareil mobile (ordinateur, tablette, téléphone) pour utiliser le réseau sans fil, accéder aux ressources électroniques de l’université et imprimer sur le campus.

L’initiative, qui a connu un succès monstre, a été reprise à la rentrée d’hiver – le projet est désormais piloté par les Bibliothèques et le SUSI, en collaboration avec les Services à la vie étudiante. Les étudiants qui se présentent à la Clinique techno – ils étaient plus de 2000 en janvier dernier –  obtiennent de l’aide pour trouver leur code d’accès MS, découvrir Moodle et en savoir davantage sur les services offerts dans les laboratoires informatiques, aux bibliothèques ou aux comptoirs de prêt de matériel audiovisuel. «L’objectif est d’outiller les étudiants afin qu’ils deviennent autonomes le plus rapidement possible», souligne la bibliothécaire Adèle Flannery, en charge des services publics auprès des usagers des bibliothèques de l’UQAM.

Prix Hubert-Perron

Les lauréats Karim Debbah, Maude Girard et Cynthia Lisée, en compagnie de Lynda Gadoury et Marcel Simoneau.Photo: Jean-François Hamelin

Les employés des bibliothèques à l’origine du projet de Clinique techno – les bibliothécaires Karim Debbah et Cynthia Lisée ainsi que la technicienne en documentation Maude Girard – ont été récompensés le 8 février dernier par le prix Hubert-Perron, décerné par la Fondation de l’UQAM.

Directeur général du Service des bibliothèques de l’UQAM de 1980 jusqu’à son décès, en 1989, Hubert Perron fut une figure marquante pour l’Université et les milieux de la bibliothéconomie, au Québec et ailleurs. Pour honorer sa mémoire, ses proches ainsi que les organisations où il avait œuvré ont constitué un fonds qui permet de remettre une bourse de 1500 dollars à un ou des employés du Service des bibliothèques de l’UQAM.

Des formations express

Le Service des bibliothèques a profité de la Clinique techno de janvier pour inviter les étudiants à une visite personnalisée des bibliothèques. Plus de 200 ont accepté l’offre.

Au cours de ces visites, qui permettent aux usagers de se familiariser avec les lieux, l’équipe des bibliothèques a publicisé la mise sur pied de 11 formations express sur une foule de sujets susceptibles d’intéresser les étudiants. «Le concept est simple: ce sont des formations gratuites à l’heure du dîner, ouvertes à tous sans inscription au préalable, et qui durent en moyenne 20 minutes», explique Adèle Flannery. Offertes de la mi-janvier à la mi-février, ces formations portaient, par exemple, sur la façon d’accéder aux ressources électroniques, sur le fonctionnement du catalogue Virtuose et du dossier d’abonné, sur les concepts de base d’une bonne recherche, sur la façon de repérer des articles de journaux ou de revues savantes, ou de dénicher une variété de documents audiovisuels, d’exploiter une base de données, d’utiliser des ouvrages de référence, de s’initier à Google Scholar ou de gérer son espace documentaire avec Google Drive, Dropbox, Evernote, etc.

«Ces formations ont attiré plus de 130 étudiants, souligne Adèle Flannery. La moitié des participants sont inscrits au premier cycle, 30 % au deuxième cycle et 20 % au troisième cycle. Plusieurs ont suivi toutes les formations!»

On peut obtenir plus d’information sur la Clinique techno, les visites éclair et les formations express ici.

Travaux de mi-session

Même avec les bons outils, réaliser un premier travail de session est une tâche colossale pour certains étudiants. «Nous voulons aider ces étudiants avant la relâche et au retour de la relâche, dit Nathalie Gagnon, agente d’information au Service des Bibliothèques. Nous irons donc à leur rencontre. Ils pourront nous demander des conseils en lien avec leurs travaux de mi-session, de la manière de bien citer leurs sources pour éviter le plagiat à la bonne façon de produire une bibliographie, en passant par la recherche documentaire à travers l’ensemble de nos bases de données pour dénicher rapidement des articles de qualité. Nous les guiderons vers les bonnes ressources!»

Ces kiosques de soutien auront lieu les 22, 23 et 24 février ainsi que les 6 et 7 mars, de 12 h 30 à 14 h et/ou de 16 h 30 à 18 h à l’entrée du PK, au Café de Design (DE-3250), au laboratoire informatique du Aquin (A-1915), au pavillon Judith-Jasmin (niveau métro) ainsi qu’au Département de danse (K-4210). L’équipe sera également  présente au campus de Longueuil les 23 février, 6 et 7 mars de 17 h à 19 h 30.

La réussite des étudiants passe souvent par la maîtrise des bons outils à leur disposition. Voilà pourquoi le Service des bibliothèques multiplie les initiatives afin de faciliter leur cheminement, en s’adaptant à leurs besoins et en allant à leur rencontre. «À partir du moment où ils établissent un bon contact avec leur bibliothécaire, les étudiants s’aperçoivent que c’est un allié très précieux», conclut Adèle Flannery.

Ma bibliothèque, j’y vais!

La Table de concertation des bibliothèques québécoises a récemment adopté la Déclaration des bibliothèques québécoises, un document réaffirmant l’importance des bibliothèques publiques pour le développement culturel, social et économique d’un pays. Sous le thème «Ma bibliothèque, j’y vais!», plusieurs personnalités ont accepté d’endosser la Déclaration des bibliothèques québécoises. Les Bibliothèques de l’UQAM appuient la Déclaration par l’entremise du Bureau de la coopération universitaire.