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NoviFlow dans le top 100

L’entreprise créée à partir de travaux menés à l’UQAM figure parmi les startups prometteuses du Red Herring.

4 décembre 2017 à 15 h 12

Mis à jour le 6 décembre 2017 à 11 h 12

Photo: iStock

NoviFlow, l’entreprise fondée en 2012 à partir des travaux du Laboratoire de recherche en téléinformatique et réseaux (LTIR) dirigé par le professeur Omar Cherkaoui, est l’une des deux compagnies canadiennes figurant dans le Red Herring Global 100. Ce palmarès recense annuellement les 100 startups les plus prometteuses dont les technologies sont appelées à s’imposer à l’échelle mondiale. Il est publié par le magazine américain Red Herring, spécialisé dans les nouvelles technologies.

Il s’agit d’une reconnaissance prestigieuse pour NoviFlow, car les éditeurs de Red Herring ont été parmi les premiers à reconnaître il y a quelques années le potentiel d’entreprises telles que Facebook, Twitter, Google, YouTube et eBay. Selon le site de nouvelles technologiques Techvibes, une seule autre jeune pousse canadienne a réussi à s’insérer dans le palmarès du Red Herring au cours des trois dernières années.

Depuis l’avènement de l’infonuagique, toutes les données – particulièrement les vidéos en ligne – qui circulent entre différents appareils – ordinateurs, tablettes et téléphones – mettent beaucoup de pression sur le réseau Internet. Jusqu’à maintenant, on a surtout cherché à augmenter la puissance du réseau. Pour qu’il soit mieux adapté à ce que l’on attend maintenant de lui, il faut le métamorphoser. Le professeur Cherkaoui a travaillé à bâtir les équipements du futur réseau Internet en compagnie d’étudiants aux cycles supérieurs et de stagiaires au sein du LTIR. Leurs travaux ont permis de mettre au point une technique de réseautage logiciel (software-defined networking, SDN), qui permet de reconfigurer le comportement des routeurs et des commutateurs du réseau selon les besoins. La solution SDN permet ainsi de tirer le maximum des réseaux existants, sans devoir opter pour le surdimensionnement des équipements traditionnels. Cette avenue est aussi plus économique.

Les droits de propriété intellectuelle, incluant le savoir-faire, de la solution développée par le LTIR et ses partenaires ont été octroyés à une entreprise dérivée, NoviFlow, créée par la société de valorisation de la recherche universitaire Aligo Innovation, qui a aussi recruté son PDG et trouvé son financement de départ – neuf millions de dollars, qui proviennent entre autre du Fonds de solidarité FTQ.

L’an dernier, NoviFlow a été accepté dans le Scale-Up Program du Lazaridis Institute, un accélérateur d’entreprises dont l’objectif est de faire croître les jeunes pousses pour qu’elles atteignent un potentiel commercial à l’échelle mondiale.

NoviFlow possède désormais des bureaux de vente à Montréal, Boston, Sunnyvale (Californie) et à Seattle, en plus d’un réseau de distributeurs autorisés en Asie, en Europe et en Amérique du Sud.