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Boursière en études nordiques

Léa Plourde-Léveillé reçoit une bourse pour une recherche sur les jeunes Inuits à risque suicidaire.

20 juin 2019 à 9 h 06

Mis à jour le 7 juin 2022 à 10 h 38

La doctorante Léa Plourde-Léveillé.

La doctorante en psychologie Léa Plourde-Léveillé figure parmi les 13 étudiants universitaires et collégiaux récipiendaires pour l’année 2019-2020 d’une bourse de l’Association universitaire canadienne d’études nordiques (AUCEN). L’étudiante a reçu la bourse Dr Jim McDonald, d’une valeur de 5 000 dollars, pour un projet de recherche intitulé «Étude exploratoire descriptive des facteurs favorisant la résilience des jeunes Inuits à risque suicidaire au Nunavut».

Créée en 1978, l’AUCEN soutient les étudiants qui se distinguent par l’excellence de leur dossier académique, leur leadership, leur engagement à l’égard du Nord et des études nordiques, et dont les projets de recherche offrent des retombées potentielles.

Léa Plourde-Léveillé mène sa recherche doctorale sous la direction du professeur du Département de psychologie Brian Mishara, directeur du Centre de recherche et d’intervention sur le suicide, les enjeux éthiques et pratiques de fin de vie (CRISE). Développé en collaboration avec les habitants de Pangnirtung et d’Arviat, au Nunavut, son projet vise à explorer les facteurs de protection et les stratégies d’adaptation considérées efficaces afin d’aider les jeunes Inuits à trouver un sens à leur vie et à prévenir les comportements suicidaires.

«La prévalence du suicide au Nunavut est 10 fois plus élevée que dans le reste du pays, souligne la doctorante. Les facteurs de risque du suicide au sein des communautés inuites ont déjà fait l’objet de plusieurs recherches, mais très peu se sont intéressées aux facteurs de résilience.»

Léa Plourde-Léveillé dressera un portrait exhaustif des facteurs susceptibles de favoriser la résilience chez les jeunes Inuits afin d’aider au développement de plans de prévention du suicide locaux et régionaux, ancrés dans la culture inuite et répondant aux besoins identifiés par les membres des communautés. «Les résultats contribueront à intégrer le savoir inuit à des concepts reconnus en suicidologie et en promotion de la santé mentale», note la jeune chercheuse.

Région nordique accessible uniquement par air ou par mer, le Nunavut compte quelque 36 000 habitants.