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Hommage à Jacques Hétu

Le Département de musique présente un concert pour commémorer le 10e anniversaire du décès de l’ancien professeur.

Par Jean-François Ducharme

4 février 2020 à 11 h 02

Mis à jour le 4 février 2020 à 11 h 02

Jacques Hétu.

Le Département de musique présente un concert hommage à Jacques Hétu, le 8 février, à 13 h 30, dans la salle qui porte son nom (local F-3080). Professeur à l’UQAM de 1979 à 2000, le compositeur est décédé il y a 10 ans, le 9 février 2010.

Pour l’occasion, une douzaine de professeurs, chargés de cours et étudiants se mobiliseront pour interpréter son œuvre de musique de chambre. «Jacques Hétu est l’un des plus grands compositeurs de l’histoire du Québec, et son œuvre ne doit pas être oubliée, affirme Frédéric Lambert, chargé de cours au Département de musique, qui l’a connu alors qu’il était étudiant. Nos étudiants qui ont des cours ou des concerts à la salle Jacques-Hétu doivent aussi comprendre qui était le personnage.»

Sept œuvres – pour violoncelle, piano, flûte, clarinette, guitare, quatuor à cordes et hautbois – seront proposées durant le concert. «Ces pièces, composées à des périodes différentes, démontre l’évolution de son écriture, souligne Frédéric Lambert. Les spectateurs qui ne connaissent pas Jacques Hétu découvriront un grand lyrisme et un certain romantisme oublié.»

Né à Trois-Rivières en 1938, Jacques Hétu a étudié, tant au Québec qu’en France, auprès de grands maîtres de la musique classique – Clermont Pépin, Jean Papineau-Couture, Henri Dutilleux, Olivier Messiaen. Il a enseigné la composition et l’analyse à l’Université Laval de 1963 à 1977, puis l’analyse musicale à l’UQAM de 1979 à 2000.

Des œuvres magistrales

Durant son illustre carrière, Jacques Hétu a composé quelque 90 œuvres, dont cinq symphonies et de nombreux concertos. «Il était à la fois un homme attachant et un artiste inspiré, qui a légué des œuvres magistrales et émouvantes», se rappelle Claude Dauphin, professeur émérite au Département de musique, qui a été son collègue durant une douzaine d’années.

Claude Dauphin a découvert le compositeur grâce à la symphonie Images de la révolution (1988), composée à l’occasion du 200e anniversaire de la Révolution française. «Cette symphonie m’a révélé que Jacques Hétu était un compositeur de génie», dit-il.

L’entrée au concert est libre. On peut consulter l’événement Facebook pour tous les détails.