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Les Premiers Peuples et l’université québécoise

Un rapport du BCI brosse un portrait des pratiques en place dans les établissements universitaires du Québec.

12 février 2021 à 14 h 02

Mis à jour le 12 février 2021 à 14 h 02

Fête culturelle autochtone tenue à l’UQAM lors de la rentrée de l’automne 2018.Photo: Nathalie St-Pierre

Les établissements universitaires québécois ont à cœur de bien s’acquitter de leur mission auprès des Premiers Peuples et plusieurs déploient leurs actions de manière plus soutenue depuis quelques années. C’est ce qui ressort du rapport intitulé L’action des universités québécoises pour, par et avec les Premiers Peuples – Portrait 2019, qui vient d’être lancé par le Bureau de coopération universitaire (BCI). Ce rapport brosse le portrait des pratiques et des mesures mises en place dans chacun des 19 établissements universitaires québécois à travers cinq grands thèmes : la gouvernance, l’enseignement, l’expérience étudiante, la recherche et la création ainsi que les services à la collectivité. 

«Pour une première fois, les établissements universitaires du Québec disposent d’une vue d’ensemble de leurs actions menées pour, par et avec les Premiers Peuples à partir d’une étude systématique et détaillée», a déclaré Johanne Jean, présidente du groupe de travail du BCI à l’origine du rapport et présidente de l’Université du Québec. 

Déjà, d’importantes avancées ont été réalisées par rapport au bilan de 2019, souligne la présidente. «II est nécessaire de poursuivre l’exercice, car les attentes sont grandes et les actions de plus en plus nombreuses. Tous les établissements affichent une volonté d’améliorer leur bilan et de poser des gestes forts visant des transformations profondes dans notre société.»

Le rapport a pour objectif de mettre en valeur des pistes d’action susceptibles de favoriser l’accès et l’intégration des membres des Premiers Peuples à la communauté universitaire. Une vaste collecte de données a été menée pour recenser les pratiques et les mesures mises en œuvre dans chacun des établissements. L’exercice a permis de produire un portrait individuel par université, ainsi que 13 fiches décrivant des moyens inspirants ou innovants.

Les différentes sections du rapport mettent en relief de nombreuses mesures mises en place à l’UQAM. Ainsi, il est question du Groupe de travail sur la réconciliation avec les peuples autochtones, de l’embauche d’une conseillère en accueil et intégration des étudiantes et étudiants autochtones aux Services à la vie étudiante, et de la création de divers programmes tels que le programme court de premier cycle en études autochtones et l’École d’été La gouvernance autochtone au féminin, destinée aux femmes des Premiers Peuples. 

Parmi d’autres initiatives, le rapport mentionne également le Cercle des Premières Nations de l’UQAM et le local Niska, qui offrent un lieu de rencontre aux étudiantes et étudiants, les bourses qui leur sont dédiées, les groupes et chaires de recherche qui s’intéressent aux questions autochtones et les nombreuses collaborations développées avec des communautés autochtones pour différents projets de recherche.