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Désastre et résilience

L’UQAM accueille un sommet international sur la réduction des risques de catastrophe et l’adaptation aux changements climatiques.

10 juin 2021 à 17 h 06

Mis à jour le 10 juin 2021 à 17 h 06

Inondation à Cartierville, en 2017.
Photo: Cold. Indrid

L’UQAM accueillera, du 14 au 18 juin prochains, le premier sommet international Désastre et résilience, qui rassemblera des professeurs, des professionnels de la gestion des risques et des chercheurs en provenance du Québec, du Canada, des États-Unis, d’Europe et de la Côte-d’Ivoire. Quelles mesures faut-il prendre pour réduire les risques de catastrophes, naturelles et sanitaires notamment, et pour s’adapter aux changements climatiques? Comment les organisations et les individus peuvent-ils développer une résilience qui les protège des aléas de demain? Ces questions seront au centre des discussions lors du sommet.

Entièrement virtuel, cet événement est organisé par un comité multidisciplinaire et multifacultaire, sous la responsabilité du professeur du Département de géographie Yannick Hémond et à l’initiative du consortium Egide sur la résilience, les risques et les catastrophes.  

La conférence d’ouverture, le 14 juin, se déroulera sous la forme d’un panel qui réunira les professeurs Jon Coaffee, de l’Université de Warwick, et Terrence Fernando, directeur du THINKlab de l’Université Salford, en Angleterre. Il y sera question, notamment, des différentes formes de résilience à développer et de l’utilisation des technologies pour renforcer la collaboration dans la réduction des risques de catastrophe.

Comment mettre en œuvre des plans d’actions de résilience dans des villes confrontées à l’urgence climatique, mais aussi, depuis plus d’un an, à une crise sanitaire et économique aux impacts profonds et encore difficiles à cerner à moyen terme? Ces questions seront abordées lors de la session intitulée «La résilience urbaine dans la région métropolitaine de Montréal: positionner les enjeux dans un contexte d’urgence climatique et de crise sanitaire», qui aura lieu le 15 juin, à 10 h 30. Les représentants de trois villes de la région métropolitaine, soit Montréal, Laval et Longueuil, participeront à l’activité.

Une autre session, qui se tiendra le 16 juin, à 16 h, dressera un bilan des inondations printanières de 2017 et 2019 au Québec et abordera les stratégies privilégiées pour promouvoir la résilience des individus affectés et des communautés.

Une activité collaborative, intitulée «En mode solutions pour un Québec résilient aux changements climatiques», aura lieu le 17 juin, à 10 h 30. Cette activité, organisée par le consortium Ouranos, débutera par un panel dressant un état des lieux, qui sera suivi d’un atelier en salles visant à coconstruire les pistes les plus prometteuses pour améliorer la résilience de la société québécoise aux événements extrêmes lors de la prochaine décennie.

Pour connaître le programme complet des activités, on consulte le site web du sommet.